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Anne Roche
plasticienne
« Je peux te prêter mon bras pour un soir », dit la fille. Et, le détachant de son épaule droite,
elle le prit dans sa main gauche et le déposa sur mes genoux.
« Merci.»
Je regardais mes genoux. La chaleur de son bras droit se transmettait à mes cuisses.
Extrait de la nouvelle Le bras (1963) de Yasunari Kawabata
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